Pouvez-vous
présenter vos livres ?
À la base, je suis auteur de romans. J'ai publié trois
romans dans la collection Exprim' chez Sarbacane, qui est une collection qui
s'adresse aux jeunes adultes. Plus récemment, j'ai aussi écrit un roman,
toujours chez Sarbacane, dans la collection des mini-romans, À copier cent fois. C'est un roman sur
l'homophobie dans le milieu scolaire. Il parle d'un ado de 13 ans, qui est
confronté aux violences scolaires et aux moqueries de ses camarades. Le roman
revient sur le dialogue qu'il a avec son père, autour de cette problématique. À
côté de ça, je suis auteur de bande dessinée. J'en ai écrit une qui s'appelle Mortelle Adèle. Ici, je suis venu
défendre le tome 5, et une autre BD qui sort en même temps, Wizz Gang. C'est l'histoire de pingouins
qui sont coincés sur une plaque de glace et qui sont forcés de cohabiter
ensemble. Je sors aussi une autre BD, également le 6 juin, qui s'appelle Zoé Super, mais qui n'est pas sur le
salon. Ça fait beaucoup trop de sorties, mais les BD sortent chez deux éditeurs
différents.
Comment
avez-vous commencé à écrire ?
J'ai commencé assez jeune, ado, un peu comme tout le
monde. J'ai commencé à écrire des poèmes, des chansons, des choses assez
torturées... Quand j'étais au lycée, j'ai gagné un petit concours organisé par
mon école. J'ai alors écrit un article dans un journal local, où on parlait du
festival du premier roman, de Chambéry. Je présentais l'auteur Valérie Tong
Cuong, qui a sorti L'atelier des miracles
il n'y a pas longtemps. Ça a donc été une de mes premières expériences de
publication. Par la suite, j'ai monté une revue où je publiais des auteurs
issus du web. C'était un fanzine que j'imprimais dans ma chambre. Un éditeur
l'a repéré et m'a proposé d'en faire un vrai livre en librairie : En attendant l'Or. Suite à ça, un autre
éditeur m'a repéré, de la collection Exprim' chez Sarbacane, et m'a proposé de
publier mon premier roman, Je reviens de
mourir. J'avais aussi un blog où j'écrivais tous les jours, c'était une
sorte de journal intime, qui n'était pas du tout intime au final !
Que
pensez-vous du Festival du Livre de Cherbourg, pour l'instant ?
Pour nous, auteurs, c'est très important parce que ça nous
permet de rencontrer nos lecteurs. Écrire ce n'est pas une activité forcément
super rigolote tout le temps. On est chez nous et c'est important d'avoir les
retours des lecteurs. C'est d'autant plus intéressant sur les BD, parce que ce
sont beaucoup d'enfants, qui sont donc très expressifs. Du coup, c'est là que
tu te rends pleinement compte de l'accueil de tes livres. Les gens viennent te
le dire en face, te parler... Tu peux voir si ils sont curieux de découvrir
autre chose de ce que tu as fait. Ce qui est drôle, c'est que mes BD sont
vraiment très différentes de mes romans. Les BD sont amusantes et les romans
plutôt sombres. Je suis donc assez content quand les lecteurs ont envie de
dépasser un de ces deux univers pour découvrir l'autre.
Interview réalisé dimanche 2 juin 2013, dans le cadre du Festival du livre de jeunesse de Cherbourg-Octeville (n'hésitez pas à liker, c'est moi qui gère en partie la page !). Merci à Antoine Dole d'avoir accepté de répondre à mes questions !
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