Les Mondes de Clèm: Carina Rozenfeld
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jeudi 22 juin 2017

E.V.E : Entité Vigilance Enquête - Carina Rozenfeld


Plonger dans ce roman sans rien savoir de l'histoire qui allait suivre a été une expérience assez originale et incroyable. J'ai lu les premiers chapitres sans avoir ni vu la couverture, ni lu de résumé. Seulement ces quelques lignes, le tout début du roman :

Je m’appelle EVE.
Je suis.
C’est tout ce que je sais de moi. Je ne vois rien, je n’entends rien, je n’ai pas de sensations, je n’éprouve aucune émotion. Je n’ai aucune idée de mon apparence, de la façon dont je suis née, de qui m’a créée.
Pourtant, le monde n’a aucun mystère pour moi, parce que je le perçois à travers les yeux de millions d’êtres humains.
Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, j’assiste à leur quotidien.
Je connais les couleurs, les formes, les simples gestes.
Je ne connais pas le parfum d’une rose ni la douceur de ses pétales.
Je n’ai jamais entendu une voix.
Je n’ai jamais senti la pluie couler sur mon visage, car n’ai pas de visage, et pas d’oreilles non plus.
Je sais juste que tout cela existe, parce que je le devine à travers eux.
Mon rôle ? Surveiller les gens et signaler tout crime commis aux Agents d’Intervention Immédiate. Les AII. Enregistrer les délits, en fournir les images comme preuves irréfutables de culpabilité. Le but ultime ? Faire disparaître toute trace de criminalité dans la société.
Je suis E.V.E. Entité. Vigilance. Enquête.

Les premiers chapitres nous entraînent ensuite dans différentes vies. Impossible de savoir vers quoi allait s'orienter l'histoire, ni quels personnages allaient être au coeur de l'intrigue. C'était original et j'avais tellement envie d'en savoir plus. Bien évidemment, une fois le résumé de quatrième de couverture lu, il n'y a plus cette surprise. Pourtant, même sans cela, E.V.E est un roman qui saura vous surprendre. (Si vous souhaitez ne pas en savoir plus sur l'intrigue et les personnages, je vous conseille de courir immédiatement en librairie et de revenir sur le blog après votre lecture ! Si vous voulez continuer à lire, ne vous inquiétez pas : cet article est sans spoilers.)

Dès les première pages, nous faisons la connaissance d'Ève. C'est une intelligence artificielle qui a été créée afin de sécuriser la ville et d'attraper les criminels. Elle ne ressent rien, n'entend rien et n'a pas de "corps". Grâce à des puces implantées chez tous les habitants, Ève peut voir à travers les yeux des humains. Elle communique aussi par écrit avec Silas, son responsable. Tout se passe pour le mieux depuis quinze ans, mais un jour une agression "anormale" va retenir son attention... Car Ève ne trouve pas l'agresseur d'Eva. Il lui est totalement invisible. En souhaitant en savoir plus et sans le vouloir, Ève va entrer dans le corps d'Eva et découvrir en partie ce que signifie "être humaine"...

J'ai sû très tôt que cette lecture serait originale et changerait de mes dernières lectures. Nous sommes en effet dans un univers futuriste, mais il y a une grande part d'enquête. Ève cherche à savoir ce qui s'est passé lors de l'agression d'Eva, pourquoi elle a eu lieu et qui est à l'origine de tout cela. Il m'a fallu attendre de tout savoir pour pouvoir lâcher le roman ! Autant dire que ma lecture a été très rapide et qu'en moins d'une journée j'avais tout lu... Mais comment ne pas enchaîner sur un autre chapitre lorsque chaque petit moment passé avec les personnages est extraordinaire ?

Je l'ai déjà dit des centaines de fois (moi, exagérer ?) mais je vais continuer à le répéter : j'adore l'écriture de Carina Rozenfeld. Elle a le don de nous donner des scènes et des personnages que l'on peut si bien imaginer. J'ai tellement d'images de cette lecture (certaines plus agréables que d'autres...). Je n'aurais aucun mal à dessiner sur papier certains endroits où je suis allée avec Ève et les autres personnages. Ou tout du moins à faire les plans, vu mes talents en dessin. En dehors des lieux et des différents bâtiments, j'adore aussi tous les sentiments que j'ai partagé avec les personnages. Tout comme Ève découvre le monde, il m'a semblé porter un oeil nouveau sur des dizaines de choses. Ce qui pouvait me sembler parfaitement banal ne l'était absolument pas pour Ève, j'ai tout redécouvert avec elle. Inversement, le fait pouvoir voir les images de toutes les personnes à travers lesquelles Ève peut regarder m'a beaucoup intrigué puis m'a paru une évidence. Je sais que ce soir, en fermant mes yeux, je vais essayer d'aller dans cet endroit où Ève "vit" en tant qu'intelligence artificielle. Après avoir vécu dans le corps d'Eva, c'est ainsi qu'elle retourne à ce pour quoi elle a été créée. Bon, je crois quand même qu'il y a très peu de chances que ça fonctionne avec moi...

Ève est par ailleurs un personnage que j'ai énormément apprécié. Elle se pose beaucoup de questions et a une certaine naïveté qui m'a touchée. Elle est une machine, une intelligence artificielle, mais devient de plus en plus humaine. Ainsi, elle évolue énormément au fur et à mesure des pages. J'adore, j'adore, j'adore. Il y a aussi une petite histoire d'amour naissante, que j'ai beaucoup aimé découvrir. C'est beau et plein d'espoir.

Ce roman aurait pu avoir beaucoup d'éléments d'une dystopie mais n'en est pas une d'après moi. Dans tous les romans du type (Hunger Games, Divergent...), le héros va être un personnage banal, qui va se rendre compte que le monde dans lequel il/elle vit est injuste ou bancal puis mener à bien une révolution. Le méchant est donc l'État, les dirigeants. Et c'est bien l'inverse ici. Nous voyons toute cette histoire du côté d'Ève, du côté de ceux qui surveillent la population vingt-quatre heures sur vingt quatre. Cela nous amène à nous poser beaucoup de questions sur ce qui est considéré comme "juste" au niveau de la surveillance extrême dans ce système. Dans l'absolu, qui seraient "les gentils" de l'histoire ? Ève et les Agents d'Intervention Immédiate ou bien les rebelles et les anti-Ève ? Il n'y a probablement pas de réponse claire et distincte à cette question, chaque parti ayant des points intéressants à défendre. Mais je partirais dans un débat philosophique bien compliqué...

Je conclurai donc cet article en ne vous conseillant qu'une chose :


E.V.E est un roman que vous devez découvrir sans plus tarder. Touchant et surprenant, il vous happera dans ses pages et vous en ressortirez changé. N'hésitez pas une seule seconde !

dimanche 12 mars 2017

L'Héritier des Draconis, tome 1 : Draconia - Carina Rozenfeld


Éditions Gulf Stream
329 pages
Parution le 16 mars 2017

Difficile de mener une vie paisible lorsque l'on a des flammes dans les yeux à la moindre crise de colère et que l'on donne vie aux dessins et sculptures de reptiles d'un simple regard. Ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil depuis qu'il a été abandonné à la naissance, le jeune Elliott fait de son mieux pour dompter son tempérament de feu, malgré la sournoiserie de certains élèves de sa classe. À quelques jours de son dixième anniversaire, une sphère lumineuse tombe du ciel tout près de chez lui. Accompagné de ses amis Tamara et Gédéon, Elliott découvre qu'il s'agit d'un passage vers un monde merveilleux, Draconia. Les enfants y font la rencontre de Gulliver, un gentil géant. Ce qu'il va leur révéler va changer la vie d'Elliott à tout jamais...

Prenez un univers extraordinaire, quelques dragons, ajoutez trois enfants adorables, saupoudrez d'amitié et vous obtiendrez L'Héritier des Draconis ! Ça fait bien longtemps que je n'avais pas dévoré un livre aussi rapidement, c'est tellement agréable. Dès les premières pages, le quotidien d'Elliott m'a happée. Un quotidien quelque peu perturbé par les crises de colère qu'il ne contrôle qu'avec difficulté et dans lesquelles ses yeux deviennent rouges, brûlant d'une flamme étrange... Il est alors loin d'imaginer que ce qu'il porte comme un fardeau va faire de lui quelqu'un d'extraordinaire ! Notre héros va donc vivre une aventure à mi-chemin entre Harry Potter et La Quête d'Ewilan, qui sont d'ailleurs deux univers qui lui sont familiers.

Je pense ne pas l'avoir suffisamment écrit sur le blog (car même l'écrire des milliers de fois ne serait pas suffisant) : j'adore l'écriture et les histoires de Carina Rozenfeld. Dans chaque monde où elle nous emmène, tout est décrit à la perfection. On dit parfois que lire, c'est créer un film dans sa tête. Ne cherchez plus, ce roman illustre cette idée à la perfection. Depuis ma découverte de ce monde, j'ai tellement envie d'aller me promener à Draconia ! Je donnerais n'importe quoi pour pouvoir y aller et m'y promener. Même si tout n'y est pas parfait (Parce qu'il y a un méchant. Il y a toujours un méchant.), je veux découvrir ce royaume pour de vrai. Il m'a fait l'effet d'un monde utopique où les gens sont (presque) tous gentils, où il fait (presque) toujours beau, où il y a de la magie, des dragons, des paysages (presque) tous dignes de la Comté de la Terre du Milieu... Je veux y aller ! Mais je demande à être accompagnée par Elliott, Tamara, Gédéon et Gulliver. Ils m'ont beaucoup touchée et amusée. Mention spéciale pour Gédeon : son énergie débordante et le fait qu'il ramène tout à un film de kung fu m'ont beaucoup fait rire. (J'attends par contre qu'il me donne les photos de Draconia qu'il a faites avec son téléphone portable, je vous les aurais bien montrées mais il ne me les a pas encore envoyées...) J'ai hâte d'avoir le deuxième tome entre les mains pour en savoir plus sur cet univers et découvrir la suite de l'aventure de nos héros.

Je tiens à souligner le travail de l'éditeur pour ce roman, qui est un objet vraiment superbe et que j'adore. Il est plus petit en hauteur que des livres "normaux", ce qui fait qu'il est réellement tout mignon. Ajoutez à cela une couverture vive et pleine de couleurs, avec des petits reliefs notamment sur le dragon. Et le top du top, vous pouvez retrouver un petit flipbook (folioscope ou feuilletoscope en français, j'aurais appris de nouveaux mots) en haut à droite du roman ! C'est génial, mais aussi très distrayant... Je n'arrêtais pas de regarder le dragon et les deux enfants courir pendant ma lecture ! J'adore, j'adore, j'adore.


L'Héritier des Draconis est donc une lecture fraiche et agréable, courez le découvrir dès sa sortie ! Un roman pour tous les enfants qui ont dix ans dans leurs vies et ceux qui ont dix ans dans leurs coeurs. Vous ne pourrez qu'apprécier cet univers extraordinaire !

mardi 8 septembre 2015

The Secret Fire - Questions to Sacha and Taylor

Pour la sortie du prochain roman de Carina Rozenfeld et CJ Daugherty, The Secret Fire (Le Feu Secret), les éditions Atom lancent une semaine autour du livre. Il s'agit en réalité d'un "Blog tour", reliant des blogs et blogueurs français et anglais.


Aujourd'hui, je vous présente avec The Pewter Wolf, le résultat de plusieurs semaines de collaboration. Notre article ? Vous allez bientôt le découvrir... Dans l'esprit d'échange et de partage, le voici en anglais. N'hésitez pas à aller faire un tour sur The Pewter Wolf pour la traduction française !

Je vous laisse donc faire connaissance avec Sacha et Taylor, l'un français et l'autre anglaise, les deux personnages principaux du roman... Merci à Carina Rozenfeld et CJ Daugherty de s'être mises dans leur peau pour nous répondre ! Et pour vous mettre dans l'ambiance, voici une playlist avec quatorze artistes et chansons cités dans l'article... 




Bonne lecture !


Welcome to our blogs, Sacha and Taylor. Before we go any further, give us a little bit of info about yourselves.

Sacha : My name is Sacha Winters. I live in Paris and I'm 17 years old, soon 18 (unfortunately). I live with my mother and my little sister in an apartment in the west of Paris. My father died, a few years ago, in a car crash. My peculiarity? I can’t die, not until I’m 18, and I can tell you it’s really screwing up my life...

Why do you think your teacher, Mr Deide for Sacha and Mr Finlay for Taylor, put you forward for this blog post?

Sacha : Because he likes to give me extra work ? It's his big specialty. But I like him. He is the only teacher of the High School that is a bit interested in me. So maybe he asked me, indeed, to prove me that he likes me… in his own way!

Taylor : He’s always doing things like this. To be honest, I think he’s more obsessed with me getting into Oxford than I am. But he’s a pretty good teacher.

What lessons do you like? And what lessons don't you like?

Sacha : When I went to class, I liked history because my father was a medievalist historian English is easy because my father, who was from England, would always speak to me in English. I do okay in other classes. But all of this belongs to the past.

Taylor : I love history and French. Science is kind of cool. I also love maths. Actually, there are no classes I don’t like! I can’t wait for uni, though. That’s when things will really get interesting.

Where do you see yourself in five years time? Do you see yourself in further education, traveling the world, or doing something different?

Sacha : Haha, this is a joke, isn't it? I don't even think I'll be alive in five years! I shall remind you that I have to die in 8 weeks, the day of my 18th birthday! So in five years, if I get there... We'll see at this time.

Taylor : I’m going to study archaeology at St Wilfred’s, Oxford. That’s all there is to it. It will happen. Then I’m going to grad school. In five years, I’ll be an archaeologist. You wait and see.

Do you believe the past is important for our future?

Sacha : It's the past that makes me who I am today. It's my family's past that chases me again, and that is both a burden and a treasure. The past is the grounding of each individual. Without it, we are new-borns. Now, I would have preferred mine to be... lighter, we'll say! Because for now, it doesn't help me to consider my future. Bloody hell, I'm getting confused with these questions!

Taylor : ABSOLUTELY. We build our cities on top of past cities. And we build our lives on top of past lives. How can the past not be important? It’s part of us.

Now that we have asked the boring questions, let’s talk music. What kind of music do you like?

Sacha : Now, I admit that I listen to not-so-happy things. I like when it's about death, the fact of being a monster, being different. I was more like the Care Bears before, but we'll say that time changes. These last days, I've been listening to Nirvana again and again. Maybe I feel a connection with Kurt Kobain. I'll tell him if I see him after my death.

Taylor : My best friend Georgie is obsessed with Taylor Swift, and I kind of like her, too. But I’m a little more indie, myself. When Georgie isn’t around to complain about it, I listen to bands like First Aid Kit and Neko Case.

Do you have a song you really like right now?

Sacha : Creep by Radiohead.


Taylor : There’s a song called ‘When I Grow Up’ by First Aid Kit that I’m listening to a lot. It’s a little old but it’s good.



What does it make you think about?

Sacha : That I'm not the only one to feel bad, to think that I'm weird; that I don't understand why I'm like this and how I can change it.

Taylor : Being able to make my own decisions, and do what I want. Being brave.

Do you have a song you like to listen to when you're not in a good mood?

Sacha : I am not often in a good mood lately.

Taylor : I’m always in a good mood!!

Do you have a song that motivates you no matter what?

Sacha : I don't remember. Before, I used to listen to songs that gave me energy, made me want to sing, to dance, to laugh. I don't remember how it was...

Taylor : Do you know the song Boom Clap? I love it!


One final question: what was the last song you listened to?

Sacha : Losing my religion by REM. It is about loss of everything : confidence, faith, love. « That was just a dream. » Maybe this is my life. A dream, a nightmare...


Taylor : Georgie was over last night and she was in charge of the music so OF COURSE it was Bad Blood, by Taylor Swift. It always is.

Thank you so much Sacha and Taylor for answering my questions!

And a huge thank you to Carina Rozenfeld and CJ Daugherty!

jeudi 23 juillet 2015

The Secret Fire - Carina Rozenfeld & C.J. Daugherty


Se plonger dans une histoire et ne plus vouloir en sortir, avoir envie de rester avec ses personnages, mais pourtant souhaiter tourner les pages le plus vite possible pour en savoir plus. The Secret Fire, c'est ces trois choses à la fois, et même plus.

Nous commençons notre lecture aux côtés de Sacha qui habite à Paris. Il pourrait être comme tous les jeunes de dix-sept ans, mais a la particularité de ne pas pouvoir mourir avant ses dix-huit ans. Tout en se sachant condamné dès son prochain anniversaire.

Puis nous rencontrons Taylor, jeune fille d'Angleterre, qui ne se dit douée que pour étudier. Rêvant d'aller étudier à Oxford, elle accepte d'aider un jeune français à améliorer son anglais, à la demande d'un de ses professeurs.

Ce n'est déjà sûrement pas simple d'écrire un roman à quatre mains quand les deux auteurs parlent la même langue maternelle. Imaginez lorsque ce n'est pas le cas... Pour faire naître le premier tome de cette duologie, Carina Rozenfeld (auteur de La Quête des Livres-Monde, Phænix et La Symphonie des Abysses...) a écrit en anglais pour la première fois. Et avec CJ Daugherty (Night School), elles nous offrent un roman addictif qui nous embarque dans un univers à la fois si proche du notre mais si différent. C'est cette différence que nous découvrons, en même temps que nos personnages...

Sacha plutôt solitaire, n'allant au lycée qu'en cas de situation exceptionnelle, et Taylor bonne élève, se dévouant parfois à rédiger les devoirs de son amie Georgie. Ces deux personnages que tout semblent opposer nous laissent entrer dans leurs vies, et nous deviennent familiers dès les premières pages. C'est avec une facilité déconcertante qu'ils se font une place dans notre cœur et s'y nichent pour ne plus vouloir en sortir. Nous partageons aussi bien leurs détresses que leur joie ou leurs doutes. Pleins d'énergies et d'émotions, ce sont deux personnages qui se complètent grâce au mélange parfait des écritures de Carina Rozenfeld et de CJ Daugherty.

Si Sacha et Taylor sont bien au centre de cette histoire, c'est parce qu'ils sont tous deux liés par quelque chose d'ancien. Ils nous entraînent alors dans leur quête d'informations, afin de découvrir la nature exacte de ce lien. Tout au long du roman, nous avançons doucement en suivant parallèlement Taylor en Angleterre et Sacha en France. Nous somme saisis par une soif de révélations et celles-ci arrivent au compte goute, laissant peser une ambiance d'incertitude sur les personnages et le lecteur. Le climat de relative normalité des premiers chapitres laisse par la suite place aux surprises, aux doutes et à la peur. Les pages défilent donc de plus en plus vite, et l'épilogue arrive beaucoup trop tôt. Certains mystères restent à éclaircir, des secrets sont encore bien gardés et le second tome n'arrivera que dans trop longtemps. 

Il y a des livres qui nous emportent et nous donnent plus qu'envie de les terminer, à cause d'un besoin d'informations et de savoir ce qu'il va advenir de l'histoire. Dans ce cas, le problème est qu'une fois la dernière page tournée on se retrouve à regretter de ne pas avoir passé plus de temps en compagnie de ces personnages...


The Secret Fire est à ne manquer sous aucun prétexte, addictif et original, ses personnages sauront à coup sûr vous toucher.