Les Mondes de Clèm: juin 2014

lundi 30 juin 2014

Un lundi avant juillet...

Un petit article un peu spécial aujourd'hui… Mais un article plein de bonnes choses, avant que les deux mois d'été ne commencent officiellement !



Tout d'abord, vous avez peut-être vu que sur Facebook, je vous ai parlé d'une surprise à venir et vous avez été très curieux. Nous allons y revenir au cours de l'article, lisez-bien...

Ensuite, à droite vous pouvez voir que je suis en train de re-relire Nos Étoiles Contraires. Pourquoi encore une fois, me direz-vous. Pour la simple et bonne raison que je vais voir une projection presse du film demain après-midi, à Paris ! Je suis vraiment super contente, j'ai super hâte et tout est super. J'y vais avec une amie hors blogo, Vavi, Tom, Nathan et mon père parce qu'il a adoré le livre et a du coup insisté pour venir ! Nous allons sûrement faire une vidéo et mon avis sur le film sera publié dans le numéro d'été de Maze Magazine, qui sort courant juillet. 

Une autre nouvelle génialissime pour moi, j'ai gagné une invitation pour l'avant première de lundi soir au Grand Rex, en présence de Birdy ! Je ne m'y attendais pas du tout et je retournerai donc à Paris, avec une autre amie (qui a aussi gagné !) et Vavi. Dites-moi si vous venez ! Et si vous ne pouvez pas, je penserai fort à vous 

Comme nous sommes lundi, pourquoi ne pas vous parler de ce que j'ai lu dans la semaine et de ce que je compte lire cet été ? 

Cette semaine j'ai terminé le merveilleux Love Letters to the Dead d'Ava Dellaira. Ce livre est une pépite, lisez-le. Vous pouvez en savoir plus en retrouvant ma chronique ici. Avant de le terminer (je n'en étais qu'au début), j'ai aussi participé au concours autour du livre organisé par Michel Lafon. Il se terminait le 25 juin, j'avais mon oral de français (qui s'est plutôt bien passé je crois) le 24 au matin et j'ai donc écrit mon texte dans l'après-midi. J'ai terminé en temps et en heure puisque le mail est parti à exactement 23 heures, 56 minutes et 23 secondes ! À suivre… 

Et comme demain je retrouve mes amis à Paris et que ce livre est magnifique, voici une des citations que j'ai notées et que je n'ai pas mise dans ma chronique :

« Tu as dit un jour : « Un ami, c'est celui qui t'accorde la totale liberté d'être toi-même – en particulier de réagir comme bon te semble. Que tu réagisses comme ci ou comme ça, ça lui est égal. C'est ça, le vrai amour : c'est permettre à quelqu'un d'être ce qu'il est vraiment. » Merci pour ces paroles, car elles m'ont fait réfléchir. Moi je crois que, depuis longtemps, j'essaie de réagir en fonction de ce qu'on attend de moi et pas en fonction de ce que je suis réellement. »

J'adore la plume de cette auteure… Et c'est là que vient la surprise dont je vous parlais. J'ai contacté Ava Dellaira et elle a accepté de répondre à quelques questions pour le blog ! Je suis vraiment contente et j'ai hâte d'avoir ses réponses. Elle m'a dit qu'elle travaillait actuellement sur le scénario de Love Letters to the Dead, qui va être adapté par les producteurs de Nos Étoiles Contraires ! Comme quoi tout ce dont je parle dans cet article est lié ! ;)

En parlant d'adaptations, vous savez sûrement que Qui es-tu Alaska ? de John Green va aussi être adapté. Et c'est ainsi que j'en viens à ce qu'il va falloir que je lise cet été… (Parce que oui, je dois avouer que Nos Étoiles Contraires est le seul livre de John Green que j'ai lu pour l'instant…) 

Donc mes lectures pour cet été :

  

A comme Aujourd'hui, que Vavi me prêtera demain et que je dois lui rendre lundi prochain.
Salmacis, que je dois lire avant le 6 juillet pour un article avec Tom pour le prochain numéro de Maze Magazine.
Harry Potter à l'école des sciences morales et politiques qui m'intéresse beaucoup et que je dois terminer et chroniquer avant le 12 juillet car je l'ai reçu grâce à Masse Critique de Babelio et que je pars ensuite en vacances.

Après, plus d'ordre précis ! Mais j'aimerais bien lire (mais je ne vais pas réussir à tout lire) :

      

– Looking For Alaska et La Face Cachée de Margo de John Green
– Four - A Divergent Collection de Veronica Roth (que j'ai commandé dédicacé et que je n'aurai pas avant de partir)
– Quatre Filles et Quatre Garçons de Florence Hinckel
Ce qui ne nous tue pas d'Antoine Dole
– Automne de Jan Henrik Nielsen
– Quatre sœurs de Malika Ferdjoukh
– If I Stay de Gayle Forman, si j'arrive à le commander sur The Book Depository et à l'avoir avant le 12 juillet

   

Et If I Stay, parlons-en justement. Je ne l'ai pas lu et j'ai découvert les images du film au fur et à mesure de leur diffusion. Dès le début, j'ai adoré. J'ai regardé la bande annonce et une autre vidéo. Et là c'est sûr. Il me faut ce livre et je veux voir ce film. J'ai pleuré pendant la bande-annonce… 


Je vais le commander, avec la couverture du film parce que je trouve cette affiche magnifique. ♥

Voilà donc, pour ce dernier article de juin, sous un ciel gris chez moi… À retenir ? Très bientôt un article sur Nos Étoiles Contraires, une petite interview d'Ava Dellaira, beaucoup de livres à lire cet été et If I Stay qui me tente plus qu'énormément ! 

Je vous souhaite à tous de bonnes vacances (si vous en avez), de bons résultats à vos examens (si vous en avez passé) et de bonnes lectures (si vous lisez) ! 

jeudi 26 juin 2014

Love Letters to the Dead - Ava Dellaira


Éditions Michel Lafon
316 pages
Paru en mai 2014

Tout a commencé par une lettre. Une simple rédaction demandée par un prof : écrire à un disparu. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Si elle ne rend jamais son devoir, très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres à Amy Winehouse, Heath Ledger… À ces confidents inattendus, elle raconte sa première année de lycée, sa famille décomposée, ses nouveaux amis, son premier amour. Mais avant d’écrire à la seule disparue qui lui tient vraiment à coeur, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est vraiment passé la nuit où May est décédée.

Si j'avais une chose à dire sur Love Letters to the Dead, c'est que ces lettres sont magnifiques. Alors effectivement c'est un roman, mais il est si réaliste et si poignant que je vois d'abord les lettres, puis le livre en lui-même. Je dis qu'elles sont magnifiques et c'est dû à la plume d'Ava Dellaira. Son écriture est sublime et je m'y suis énormément reconnue. Jamais je n'ai noté un aussi grand nombre de passages. Toujours la bonne phrase ou le bon paragraphe plein d'émotion et qui m'a fait craquer. Non, je n'ai pas pleuré mais il s'agit bien d'une lecture éprouvante. Une lecture qui fait ressentir une myriade de sentiments différents et dont on ne peut que ressortir changé. C'est un appel à aimer la vie et à profiter de ces moments de bonheur dont on ne se rend compte qu'une fois terminés à quels point ils étaient bons. C'est aussi une incitation à rester soi-même, quoi qu'il arrive.

« Tu sais sans doute ce que ça fait de décevoir quelqu'un. De décevoir tout le monde. River, tu étais un astre qui brillait de mille feux. De ceux qu'on se choisit comme bonne étoile. Jusqu'à ce qu'à force de te droguer tu y laisses ta vie. Tu crois que tout le monde a la chance de devenir une star comme toi ? Que tout le monde a la chance d'être admiré ? D'être aimé ? De briller ? Non. Tout le monde n'a pas la chance que tu as eue. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir eu ta beauté. Et toi, tu ne pensais qu'à te brûler les ailes. »

Je viens de tourner la dernière page et je n'arrive pas à me dire que c'est réellement terminé, que ces personnages que j'ai appris à connaître et apprécier ne sont que de papier et qu'ils n'existent pas ailleurs. C'est difficile, vraiment. À travers ses lettres, j'ai rencontré Laurel, puis elle m'est devenue proche. Elle est extrêmement complexe et la douleur qu'elle éprouve à cause de la perte de sa soeur est loin d'être clichée. J'ai découvert une jeune fille pleine de secrets et de tourments, qui doit se reconstruire dans une famille déchirée tout en tentant difficilement de se découvrir elle-même. Et cette recherche d'elle-même passe aussi par les relations avec les autres, amitiés ou amours.

« Ses yeux étaient comme ta voix : les clés d'un lieu niché au fond de moi et dont le verrou peut sauter à tout instant. »

Je dois avouer que les premières pages m'ont beaucoup faites penser à Le Ciel est Partout de Jandy Nelson. Pour la perte de sa grande soeur et pour l'ambiance familiale. J'ai eu peur de relire la même chose mais cette peur s'est très vite dissipée car les premières lettres ont fait place à d'autres où l'on en apprend plus sur May, mais aussi sur les personnes à qui Laurel s'adresse. Parfois avec gentillesse, parfois plus durement.

« J'avais peut-être simplement envie de t'écrire pour te dire bonjour. Ou joyeux Noël. Ou pour voir si tu étais là-haut, dans le ciel avec les étoiles, et pour savoir si, de là où tu es, elles brillent plus fort qu'une flamme, qu'un feu de joie, que l'aurore. »

J'ai trouvé l'univers du roman très proche de celui de Le Monde de Charlie, de Stephen Chbosky. C'est sûrement dû aux lettres, à la découverte du monde du lycée, à la forte présence de la musique dans les pages et aux choses dont l'auteur des lettres n'arrive pas à parler dès le début... J'avais adoré le livre de Stephen Chbosky et j'ai adoré celui-ci. Mais ne vous méprenez pas, ils restent tout de même très différents en beaucoup de points.

« Tu as dit un jour qu'à ton avis les gens ont trop peur d'affronter leur propre Atlantique, et je crois que tu as raison de dire que nos vies sont pleines d'océans. »

Au fil des pages, Laurel nous dévoile des informations sur sa vie avant, sur May et sur ce qui est arrivé le jour où elle a disparu. Mais c'est difficile. Et le lecteur n'en sait pas plus que ce qu'on veut bien nous dire ou nous faire comprendre... Ava Dellaira est très douée, c'est certain.

« Il a pris mon visage entre ses paumes, et ce baiser n'a rien eu de commun avec les précédents. Je n'étais plus une lumière vers laquelle il accourait, un réverbère ni même une lune. J'avais l'impression qu'on avait tous les deux le soleil en nous. C'était notre façon à nous de nous réchauffer. »

Je crois que je pourrais continuer longtemps comme ça, à vous répéter que j'ai adoré ces moments passés à lire l'histoire de Laurel et à intercaler des citations entre chaque paragraphe (j'en ai noté quinze, ce ne serait pas un problème !). Mais je suis persuadée qu'il existe une manière plus simple, procurez-vous ce livre et lisez-le. En plus, la couverture est magnifique vous n'avez pas à hésiter une seconde.

« Il arrive de parler et de ne rencontrer que le silence. Ou de vagues échos. Comme un hurlement venu de l'intérieur. Alors on se sent seul, vraiment. Mais c'est faute d'écouter attentivement. Ou plutôt, faute d'être prêt à écouter. Car chaque fois qu'on parle, une voix retentit. Celle du monde entier qui nous répond. »


Des personnages réellement vivants pour un roman plein d'émotion que j'ai adoré. Je ne lui ai trouvé aucun défaut et la plume d'Ava Dellaira est parfaite, je ne peux que vous le conseiller.

mardi 10 juin 2014

La Sélection, tome 3 : L'élue - Kiera Cass


Éditions Robert Laffont
Collection R
360 pages

La Sélection a bouleversé la vie de trente-cinq jeunes filles. Déchirées entre amitié et rivalité, les quatre candidates encore en lice resteront liées par les épreuves qu'elles ont dû surmonter ensemble. Entre les intrigues amoureuses et celles de la cour, c'est une lutte de tous les instants pour demeurer fidèles à leurs idéaux. America n'aurait jamais pensé être si près de la couronne, ni du coeur du Prince Maxon. À quelques jours du terme de la compétition, tandis que l'insurrection fait rage aux portes du Palais, l'heure du choix a sonné. Car il ne doit en rester qu'une...

Un premier tome exceptionnel, un deuxième légèrement en dessous et un hors-série qui m'a permis de me réconcilier avec Aspen. J'attendais avec impatience de lire ce dernier tome et de découvrir la fin tant attendue... Aspen, Maxon ou ni l'un ni l'autre ?

Ne vous inquiétez pas, je n'ai tout de même pas l'intention de vous dévoiler ici le dénouement de la trilogie. Si vous avez lu le livre, vous pourrez voir en fin de cet article mon ressenti vis à vis de cette fin. Écrit en blanc sur blanc, il vous suffit de surligner pour faire apparaître le texte. Contrairement au reste de la chronique, il contient des spoilers. À vos risques et périls !

En ouvrant L'élue, nous nous aventurons dans un monde qui apparaît différent de celui du premier tome. La Sélection reste dans tous les esprits mais les mentalités changent car les évènements arrivent et s'enchaînent, perturbant ce que l'on pensait savoir sur Illea...

On vibre et on tremble, on aime et on hait, on désire et on est frustrés. Comme précédemment, Kiera Cass nous emporte où elle le souhaite et au moment où elle le souhaite. J'avais peur de retrouver un roman à l'eau de rose avec une héroïne perdue entre Aspen et Maxon, qui ne cesse de douter de ses sentiments. J'ai déjà vu ça un grand nombre de fois et je ne peux plus supporter le personnage par la suite. Heureusement, ça n'a pas été le cas ici. America est censée et réfléchie. C'est un personnage courageux et que j'adore. En citant ma chronique du premier tome (et cinquième publiée sur le blog) il y a un peu plus de deux ans  : "Je suis sûre que l’on pourrait être de très grandes amies." J'en suis toujours persuadée.

Et je ne peux pas écrire un avis sur ce livre sans parler de Maxon. Le personnage parfait par excellence. Avec Tobias dans Divergent et Kai dans Revanche, c'est un de mes préférés ! Chère Kiera, pourquoi ne pas nous présenter Maxon au prochain salon du livre ? Il n'est pas fait pour rester dans les pages d'un livre, c'est certain. Il va me manquer désormais...


ATTENTION SPOILERS SUR LA FIN, NE SURLIGNEZ SURTOUT PAS LE TEXTE CI-DESSOUS SI VOUS N'AVEZ PAS LU CE TROISIÈME TOME

ATTENTION JE TE DIS !

TU ES SÛR(E) D'AVOIR DÉJÀ LU LE LIVRE ?

OUI ?

VRAIMENT ?

SINON, PARS TANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS !

FUIS !

Bon, je vais considérer que tu es prêt, tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu(e).

Donc cette fin...  À la fois je l'adore et je la déteste. J'ai fini par adorer Céleste et... Quoi ? Qu'est-ce qu'il lui arrive ? De même pour la reine Amberly. Je l'appréciais énormément. Je suis un peu déçue qu'on ne s'attarde pas plus sur ces personnages...

En avançant dans le livre, j'avais de plus en plus peur. J'avais beaucoup entendu parler du dénouement et je m'attendais à tout. Je savais qu'il allait arriver quelque chose. Au moment où les renégats ont attaqué, j'ai eu très peur. Et Maxon qui se fait tirer dessus. J'ai cru que j'allais lancer mon livre... (Just joking, je ne ferai jamais ça à un livre. Surtout aussi beau et avec une couverture aussi sublime que celui-ci !) Mais Maxon, quoi ! Et donc tout s'est très bien terminé pour moi, avec un dernier chapitre parfait. Malgré tout, il est encore plus parfait dans la version originale...

En français : « Ils se marièrent et vécurent heureux jusqu'à la fin des temps » ? Un peu limité comme programme. Je suis prête à parier que ça va être mille fois mieux...

Et en anglais : It's not happily ever after. It's so much more than that.

C'est beau, non ? J'adore, merci à Nathan de m'avoir montré ça ! Et raison de plus de le lire en version originale : toute la trilogie est traduite au présent en français. Ce n'est pas le cas en anglais où seul l'épilogue l'est. Kiera Cass a vraiment fait un travail merveilleux, j'espère la rencontrer à nouveau prochainement.

Aussi, je ne m'attendais pas à arriver si vite à la fin. Il restait encore une dizaine de pages mais elles sont consacrées à présenter d'autres livres de la collection. Vous pouvez imaginer mon niveau de frustration ! Je pensais que l'épilogue serait plus long et j'aurais beaucoup aimé en savoir plus sur ce qui allait se passer ensuite...

Attention, ne parlez pas de la fin en commentaire pour ne pas spoiler les personnes n'ayant pas encore lu le livre !

J'ai été rarement été autant emportée dans l'univers d'un roman et touchée par ses personnages. Avec ce troisième tome, s'achève donc une série coup de coeur qui va me manquer...