Plus que quelques jours
avant le 18 avril, sortie du tome 2 de Phænix
de Carina Rozenfeld, dans la Collection R. (Ma chronique du premier tome ici)
Carina Rozenfeld a eu la gentillesse de bien vouloir répondre à
mes questions. Un interview pour ceux qui attendent la suite avec impatience,
et ceux qui ne connaissent pas encore Phænix !
Clèm : Bonjour ! Tout
d'abord, pourriez-vous vous présenter ?
Carina Rozenfeld :
L'exercice le plus déplaisant au
monde. Je suis Carina Rozenfeld, et j'ai trop d'imagination.
Clèm : Comment vous est
venue l'idée de Phænix ?
Carina Rozenfeld :
Je ne sais jamais comment me vient
l'idée d'un roman. C'est un mélange d'illumination, d'emballement, et ensuite
de réflexion et de construction au cours de l'écriture. Donc je pense que
j'avais envie de parler de musique, j'avais envie de raconter mon histoire
d'amour, je cherchais une héroïne avec un pouvoir qu'elle aurait ignoré au
début, et appris au fur et puis mon cerveau s'est chargé du reste.
Clèm : Pouvez-vous
présenter le roman ?
Carina Rozenfeld : C'est une histoire lente et
romantique, presque un journal intime. Une vie quotidienne dans laquelle des
petits éléments de fantastique viennent s'insérer quasiment à l'insu d'Anaïa,
le personnage principal. Evidemment tout va s'emballer, surtout dans le tome 2,
pour lui faire découvrir un destin extraordinaire, loin de ce quotidien banal.
Et bien entendu, j'espère que c'est également une magnifique histoire d'amour !
Clèm : Pourquoi avez-vous
choisi d'intégrer des musiques dans le roman et comment les choisissez vous ?
Carina Rozenfeld : La musique est quasiment omniprésente
dans ma vie et cela faisait longtemps que je les paroles de certaines chansons
me frappaient par leur justesse par rapport aux sentiments. De là, il m'a été
évident de faire intervenir des mélodies et des textes en adéquation avec les
émotions de mes personnages. Je les ai choisies soit parce que je les
connaissais déjà et que je les aimais, soit en écoutant énormément de titres,
en étudiant les paroles pour les faire coller au mieux avec l'histoire.
Clèm : Les musiques du
second tome sont-elles dans le même univers que celles du premier ?
Carina Rozenfeld : Oui, ça reste dans le même esprit.
J'ai aimé des chansons, je les ai intégrées dans le roman. Parfois, il m'a même
été difficile de choisir entre plusieurs titres. Il y en avait tellement qui me
parlaient. Ce qui est dommage, c'est que cette fois, il en manquera sur Deezer
et Spotify (plus sur Deezer, d'ailleurs), qui ne sont pas en ligne. Il faudra
aller les chercher sur Youtube.
Clèm : Comment avez-vous
"rencontré" la Collection R ?
Carina Rozenfeld : Les bons chemins de la vie qui nous
mènent vers la bonne personne. Constance Joly-Girard qui était mon éditrice
chez Intervista croyait au projet Phænix dont je lui avais parlé, elle en a
parlé à Glenn qui a aimé aussi et c'était bon.
Clèm : Qu'est-ce que le
fait d'être publiée dans cette collection vous a-t-il apporté ?
Carina Rozenfeld : Déjà le bonheur de participer à cette
grande aventure lancée par Glenn. Une visibilité plus grande. Chez un éditeur
comme Robert Laffont, on change un peu d'échelle ! De là, le plaisir de
rencontrer de nombreux nouveaux lecteurs, d'enrichir mes échanges. Une belle
expérience que j'espère pouvoir renouveler prochainement !
Clèm : J'adore les
secrets... Une petite chose ou annecdote à nous dévoiler sur Phænix 2 ?
Carina Rozenfeld : J'ai écrit ma première scène de sexe
dans ce livre. J'y ai beaucoup réfléchi, parce que tout l'histoire repose sur
les émotions pures, et donc, je ne voulais pas que ça soit vulgaire ou terre à
terre. J'y ai pensé pendant des jours, mais une fois que je m'y suis mise, elle
est sortie d'un coup, et on n'y a pas touché. Ce qu'il y a dans le livre, c'est
le premier jet. Ce passage est donc vraiment tel que je l'avais imaginé.
J'espère que vous y trouverez les émotions que j'ai voulu faire passer,
intenses, douces et bouleversantes.
Clèm : Il me semble que
vous êtes en train d'écrire un nouveau roman pour la Collection R, pouvez-vous
nous en dire un peu plus ?
Carina Rozenfeld : Pour l'instant, je n'en dirai rien,
parce qu'il est encore tôt. Juste que ça n'est pas de la romance, c'est une
quête, un monde étrange et enfermant dont il faut repousser les limites. Chaque
personnage (ou duo de personnages) aura sa partie qui lui est propre, donc ça fera
plusieurs histoires racontées dans un seul roman. J'en ai beaucoup parlé à
Glenn qui a aimé le concept, maintenant il faut que j'avance encore pour que
tout se concrétise et que je puisse en parler un peu plus !
Clèm : Avez-vous d'autres
projets ?
Carina Rozenfeld : Oui, bien sûr. Déjà, il y a les
sorties programmées : la nouvelle que j'ai écrite pour l'anthologie Coeurs de Loups qui sort en mai aux
éditions du Riez. J'en partage les pages avec de nombreux illustres auteurs.
Le 5 septembre c'est mon nouveau Soon qui sortira, les Sentinelles du Futur, une histoire d'amour à travers les
siècles, une histoire de fin du monde mais aussi d'espoir et d'humanité. J'ai
d'autres histoires en tête, d'autres projets chez des éditeurs, mais il est
trop tôt pour en parler.
Clèm : Pour terminer,
auriez-vous un souvenir qui vous a marqué ? Par exemple, la première fois que
vous avez tenu un de vos livres dans vos mains, le premier livre dédicacé ou
encore la rencontre des premiers "fans" venant vous voir ?
Carina Rozenfeld : Oh, j'en ai vraiment beaucoup, des
souvenirs marquants. C'est la richesse de ce métier : au-delà de l'écriture, on
fait de belles rencontres, on reçoit beaucoup et cela provoque nombre
d'émotions. Il y a des messages que j'ai reçus, magnifiques, des cadeaux, des
dessins… Les échanges avec les lecteurs en salon… Je crois que l'un des moments
où j'ai vraiment eu du mal à retenir mes larmes, c'est quand j'ai reçu le prix
Imaginales des Collégiens. Il y avait des dizaines de lecteurs présents, ils
m'avaient fait un livre d'or magnifique… Un grand moment.
Merci beaucoup d'avoir accepté de répondre à mes questions !
Merci de cette interview ! :)
RépondreSupprimerMais de rien :)
Supprimer